Comment prolonger les bénéfices des vacances et retrouver de l’énergie au travail ?

Comment prolonger les bénéfices des vacances et retrouver de l’énergie au travail ?

Comment prolonger les bénéfices des vacances et retrouver de l’énergie au travail ?

Il est fréquent de constater que les bénéfices des vacances disparaissent dès les premiers jours de reprise. J’ai récemment été interviewée par Libération autour de cette question :
« Comment ne pas perdre les bénéfices des vacances après quelques jours de reprise ? »

Cette question m’a fait réaliser que la vraie interrogation est plus profonde : notre rapport au travail. Si les vacances ne suffisent pas à nous recharger, le problème ne vient pas des congés, mais de notre quotidien professionnel.


Bien-être en vacances : ce qui nous régénère vraiment

Beaucoup pensent que les vacances font du bien automatiquement. En réalité, notre régénération dépend de ce que nous faisons pendant ces jours de pause. Voici trois clés pour prolonger le bien-être en vacances et au retour au travail :

1. Passer plus de temps en extérieur

Marcher, randonner, nager ou simplement profiter du soleil stimule l’humeur, réduit le stress et améliore la créativité.
Astuce bien-être : Même après la rentrée, consacrez chaque jour un moment à l’extérieur pour maintenir votre énergie.

2. Se reconnecter à son corps

Pratiquer des activités physiques, artistiques ou sensorielles permet de sortir de la surcharge mentale et de réduire l’anxiété.
Astuce bien-être : Intégrez au moins 20 minutes par jour d’une activité qui sollicite vos sens.

3. Oser la nouveauté

Découvrir de nouveaux lieux, tester des activités inédites ou changer sa routine nourrit la vitalité émotionnelle et renforce la résilience.
Astuce bien-être : Même de petits changements dans votre quotidien professionnel peuvent créer un regain d’énergie.


Pourquoi les vacances ne suffisent parfois pas : l’épuisement professionnel

Si les bienfaits des vacances s’évaporent en quelques jours, il est temps de regarder la source réelle de votre fatigue : votre travail.

Les signes d’un travail qui épuise

  • Vous êtes vidé·e mentalement dès le début de la semaine.

  • Les tâches quotidiennes semblent dépourvues de sens.

  • Vous n’avez plus l’impression d’apprendre ou de progresser.

Dans ce cas, la vraie question n’est plus « Comment prolonger les vacances ? » mais « Qu’est-ce qui dans mon travail me vide au point que même les vacances ne suffisent pas à me recharger ? »


Quelques exemples de causes de l’épuisement professionnel

1. Manque de sens

Le travail est un vecteur de développement et de contribution. Quand il devient source d’épuisement ou d’angoisse dès le retour de vacances, cela peut être le signe d’un décalage entre ce que nous faisons et ce qui nous épanouit.

Si les réponses aux précédentes questions sont négatives ou incertaines, il n’est pas surprenant que les vacances paraissent artificielles, comme une pause qui ne peut rien contre un quotidien insatisfaisant.

2. Pression de la performance

Dans certaines entreprises, la culture de la performance et de la perfection impose une pression qui dépasse largement ce qu’une personne peut supporter.

Il arrive aussi fréquemment que cette pression on se l’impose tout seul.

  • J’ai par exemple accompagné une enseignante travaillant dans une classe préparatoire réputée qui se donnait pour objectif de préparer des cours de telle sorte qu’ils ne sucitent aucune question. Une question posée était pour elle synonyme d’échec.

  • J’ai travaillé avec des thérapeutes qui s’infligent beaucoup de pression en terme de résultat de leurs patients ou clients. Par exemple certains thérapeutes ou coachs attendent des résultats immédiats de leurs clients, ce qui est irréaliste et anxiogène.

Ces attentes constantes créent une fatigue psychique qui efface rapidement les bénéfices des vacances et empêche toute récupération durable.

 


Repenser son rapport au travail pour un quotidien plus épanouissant

Pour retrouver énergie et motivation, il est essentiel de réaligner votre travail avec vos valeurs et vos besoins. Voici quelques étapes concrètes :

  • Réévaluer vos objectifs professionnels et vos priorités.

  • Identifier et réduire les sources de pression inutiles.

  • Chercher des missions offrant autonomie, apprentissage et contribution.

  • Envisager une réorientation professionnelle si le décalage avec vos valeurs est trop important.

 


Et si cette rentrée était celle de votre bien-être au travail ?

Ne laissez pas l’énergie de vos vacances disparaître en quelques jours. Cette rentrée est l’occasion idéale pour reprendre le contrôle de votre quotidien professionnel.

💡 Action immédiate :

  1. Prenez 10 minutes pour écrire ce que vous aimez et ce qui vous vide dans votre travail.

  2. Choisissez une action simple à mettre en place cette semaine pour reconnecter avec ce qui vous fait sens.

Vous n’avez pas à le faire seul·e. En tant que coach professionnel et psychologue, je peux vous aider à clarifier vos priorités, alléger les pressions inutiles et construire un quotidien professionnel durablement épanouissant.

Manager, déléguer, inspirer : que faire quand on veut tout faire soi-même ?

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Le paradoxe du leader surinvesti

 

Vous êtes engagé, exigeant, impliqué. Vous aimez que les choses soient bien faites — et si possible, faites par vous.
Mais à force de tout porter, de tout vérifier, de tout contrôler, vous vous sentez épuisé, isolé, freiné dans votre impact.
Vous rêvez d’une équipe plus autonome, plus proactive, plus responsable. Pourtant, vous n’arrivez pas à lâcher prise sans culpabiliser ou surveiller.

Ce paradoxe est courant chez les dirigeants et managers performants. Mais il n’est pas une fatalité.

Pourquoi est-ce si difficile de déléguer ?

 

Déléguer ne se résume pas à transmettre une tâche. C’est une posture intérieure, un rapport à la confiance, à la valeur, et au contrôle.

D’après une étude Gallup (2016), les dirigeants qui délèguent efficacement génèrent 33 % de chiffre d’affaires en plus que les autres. Pourtant, peu s’y autorisent pleinement.

Voici trois freins fréquents que j’observe en coaching :

  • Le perfectionnisme : “Personne ne fera aussi bien que moi.”
    → Ce réflexe pousse à tout contrôler, mais finit par brider l’agilité de l’équipe.

  • Le besoin de prouver sa légitimité : “Si je ne fais pas, à quoi je sers ?”
    → Ce mécanisme révèle souvent une quête de reconnaissance ou une peur de “ne pas en faire assez”.

  • La peur de déranger : “Mon équipe est déjà débordée.”
    → En voulant les protéger, vous risquez de les empêcher de monter en puissance.

Comment commencer à lâcher (sans perdre le contrôle) ?

 

Déléguer ne signifie pas perdre le contrôle — cela signifie reprendre le contrôle de ce qui est essentiel pour vous.
John Demartini, expert en leadership et performance, rappelle que l’efficacité durable ne vient pas de tout faire, mais de se concentrer sur ce qui a du sens pour vous, ce qui vous énergise naturellement.

Mais que signifie “ce qui a du sens” ?

 

Selon Demartini, chacun a une hiérarchie de valeurs hautes (rien à voir avec le sens moral du terme).
Ce sont les domaines de votre vie que vous nourrissez naturellement, sans effort ni contrainte. Ce sont ces activités dans lesquelles vous êtes concentré, efficace, inspiré.

Par exemple : développer une vision stratégique, résoudre des problèmes complexes, transmettre, créer, structurer…
À l’inverse, ce qui vous vide, ennuie ou agace se situe probablement en bas de votre échelle de valeurs. Même si vous savez bien faire ces tâches, elles ne vous nourrissent pas.

Et donc, comment déléguer intelligemment ?

 

Voici quatre pistes concrètes, inspirées du travail de John Demartini :

1. Clarifiez vos vraies priorités

Repérez les tâches où vous êtes naturellement engagé, inspiré, performant. C’est là que vous êtes à votre place en tant que leader.

2. Acceptez de lâcher ce qui vous coûte

Conservez ce qui vous élève. Déléguez ce qui vous tire vers le bas, même si vous pensez bien le faire. Votre temps et votre énergie sont vos ressources les plus précieuses.

3. Déléguez à des personnes alignées avec leurs propres valeurs

Ce que vous redoutez ou négligez, quelqu’un d’autre peut l’adorer. Une tâche anodine ou pénible pour vous peut être hautement valorisante pour un membre de votre équipe, si cela correspond à ses propres moteurs.

4. Repositionnez-vous comme un leader stratégique

Déléguer, ce n’est pas abandonner — c’est un acte de conscience et de lucidité. Cela vous permet de vous recentrer sur votre rôle réel : porter une vision, accompagner, arbitrer, inspirer.

« Vous êtes le plus puissant lorsque vous êtes centré sur ce qui vous importe profondément. »
– John Demartini

Déléguer, c’est aussi faire grandir votre équipe

Ce que vous déléguez devient un levier d’autonomisation pour les autres. Vous leur offrez un espace pour apprendre, expérimenter, prendre confiance.
Vous passez du statut de “chef-orchestre qui joue tous les instruments” à celui de leader qui élève et fédère.

Et paradoxalement, c’est souvent en faisant moins que vous devenez plus impactant, plus serein, plus inspirant.

En résumé

  • Vous ne pouvez pas tout faire. Et vous n’êtes pas censé tout faire.

  • Ce qui vous pèse mérite d’être confié à quelqu’un que cela stimule.

  • Déléguer, ce n’est pas perdre la maîtrise, c’est gagner en cohérence et en leadership.

  • Le coaching peut vous aider à identifier vos zones d’excellence, vos freins invisibles, et à construire une posture de leader plus alignée, plus sereine, plus durable.

Envie d’aller plus loin ?

Je propose un accompagnement en coaching individuel pour dirigeants, entrepreneurs ou managers souhaitant sortir du surcontrôle et développer un leadership plus fluide, centré et stratégique.

Vous vous reconnaissez dans cet article ? Parlons-en lors d’un premier échange.