Le manque de confiance en toi, n’est pas ce qui t’empêche d’avancer

Le manque de confiance en toi, n’est pas ce qui t’empêche d’avancer

Le manque de confiance en toi, n’est pas ce qui t’empêche d’avancer.

Dans mon cabinet, j’accompagne des femmes brillantes, compétentes et engagées. Pourtant, beaucoup d’entre elles doutent de leur légitimité, de leur valeur ou de leur capacité à occuper des postes à responsabilité.

Elles disent :

« Je lancerai mon projet quand j’aurai plus confiance. »
« J’aimerais postuler à ce poste, mais je ne me sens pas encore à la hauteur. »
« J’ai besoin de renforcer ma confiance avant de prendre la parole. »

Et cette croyance est tellement ancrée que l’on en fait une condition de l’action.

Elles attendent souvent de « se sentir prêtes » avant de franchir un cap professionnel. Ce phénomène, loin d’être isolé, est profondément ancré dans notre société.​

Les chiffres confirment ce ressenti… mais que disent-ils vraiment ?

Une étude récente indique que 94% des femmes affirment avoir déjà ressenti un manque de confiance dans le cadre du travail. Un taux en baisse pour les femmes qui possèdent entre 0 et 7 ans d’expérience puisqu’elles sont 91%.

50% éprouvent des difficultés à s’affirmer et à poser leurs limites. Là aussi ce chiffre est en baisse pour les plus jeunes puisqu’on est à 45%

Enfin, 56% doutent de leur capacité à atteindre les objectifs donnés.

Autrement dit, nous avons collectivement intégré que c’est la confiance qui manque, et que c’est ce vide intérieur qu’il faut combler pour pouvoir enfin oser.

Mais dans mon expérience, cette idée est non seulement erronée, mais elle nous piège.

Et si le vrai moteur n’était pas la confiance, mais le courage ?

La confiance est un état intérieur, une sensation — agréable, mais instable.
Le courage, lui, est un choix. C’est une action.

C’est lui qui nous permet d’agir en présence du doute, en présence de la peur, en présence de la critique intérieure.

Et quand je regarde les femmes qui ont avancé, qui ont franchi des caps importants — changer de métier, prendre un poste de direction, s’installer à leur compte, affirmer leurs tarifs — ce n’est pas leur confiance qui les a propulsées.
C’est la capacité à agir malgré l’absence de confiance.

Elles ont ressenti le doute. Elles ont ressenti la peur. Et elles ont agi quand même.

Le courage n’est pas spectaculaire. Il est quotidien.

Il y a des formes discrètes, presque invisibles de courage, que je vois tous les jours chez mes clientes :

  • Celle qui ose dire “non” pour la première fois à un client.
  • Celle qui ose se rendre visible sur LinkedIn alors qu’elle redoute le jugement.
  • Celle qui accepte un poste à responsabilités sans se sentir prête, mais avec la volonté de grandir sur le terrain.

Des figures internationales qui transforment le doute en moteur

On pourrait croire que le doute est un frein irrémédiable ; pour Jacinda Ardern, c’est tout l’inverse. La Première ministre néo-zélandaise avoue qu’elle essaye de « transformer ce doute en quelque chose de positif : pourquoi suis-je un peu inquiète ? Est-ce un signe que je dois me préparer davantage, réfléchir plus en profondeur à ma décision ? »

De son côté, Sara Blakely, fondatrice de Spanx, identifie « le dialogue intérieur négatif » comme le principal obstacle à la réussite. Plutôt que d’ignorer ces pensées, elle invite à les repérer et à travailler activement sur ce monologue intérieur pour apprivoiser ses peurs et passer à l’action

Ces deux parcours illustrent qu’il ne s’agit pas d’éliminer le doute, mais d’apprendre à l’accueillir et à le canaliser pour en faire un véritable catalyseur d’action.

Écouter la voix du doute… sans la laisser conduire

Ce que beaucoup de femmes interprètent comme un “manque de confiance” est souvent la simple présence de leur critique intérieur. Cette voix, on l’a toutes : elle juge, elle alarme, elle compare, elle rabaisse.

Elle dit :

“Tu n’es pas légitime.”
“Tu vas échouer.”
“Ce n’est pas assez bon.”

Mais cette voix n’est pas nous. C’est notre peur, qui cherche à nous garder dans notre zone de sécurité. Elle devient plus forte précisément quand on approche de quelque chose d’important pour nous.

L’enjeu, ce n’est pas de la faire taire. C’est de l’identifier — “Ah, voilà ma critique intérieure” — puis de décider de ne pas lui donner les commandes.

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un entraînement au courage

Attendre de se sentir prête est une stratégie qui peut nous faire perdre des années.
Agir avec le doute, en revanche, c’est une pratique qui nous fait avancer tout de suite.

Le courage, ce n’est pas une disposition magique. C’est un muscle. Il se renforce avec chaque petit acte :

  • Dire ce que l’on pense en réunion.
  • Affirmer son ambition sans se justifier.
  • Se rendre visible même quand on ne se sent pas « assez ».

Et plus on agit, plus on construit… la vraie confiance. Celle qui est enracinée dans l’expérience vécue, et pas dans l’image qu’on essaie de se donner.

 

La Procrastination : Trait de personnalité ou Symptôme?

La procrastination : Trait de personnalité ou Symptôme?

Et si la procrastination n’était pas ce que vous croyez ?

Symptôme, signal ou simple paresse ? Ce qu’elle révèle vraiment.

 

On entend souvent ce genre de phrases :

« Je suis un procrastinateur. »

« Je n’arrive pas à m’y mettre. »

« Je repousse tout au dernier moment. »

Comme si c’était une fatalité. Comme si la procrastination était une étiquette collée sur le front, une identité figée. Et pourtant…

 

Quand on prend un moment pour écouter véritablement les récits de ceux qui disent procrastiner, une autre réalité émerge. Ces personnes se décrivent comme « inactives » face à certaines tâches, oui. Mais elles sont aussi capables d’énergie, de concentration, parfois même d’enthousiasme fulgurant… dans d’autres domaines.

Ce n’est donc pas une incapacité générale à agir. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est même pas un « défaut ». C’est quelque chose de bien plus nuancé.

 


La procrastination n’est pas un trait de caractère.

C’est un symptôme. Un message.

Un message que nous avons parfois appris à ignorer. Ou pire, à culpabiliser.

Car bien souvent, ce qui se cache derrière la procrastination, ce n’est pas un manque de discipline. C’est un manque de sens perçu.

Quand une tâche n’est pas connectée à ce que nous valorisons profondément, elle devient lourde. Floue. Vide de sens. Et l’élan naturel vers l’action s’éteint. Le corps dit non. L’esprit s’échappe ailleurs.

En revanche, quand une activité est alignée avec nos valeurs les plus hautes — ce qui compte vraiment pour nous —, alors il n’est plus question de procrastination. L’action devient fluide. Le passage à l’acte se fait sans effort. On n’a pas besoin d’un planning miracle ou d’une discipline militaire : l’élan vient de l’intérieur.


Et pourtant, que faisons-nous face à cette résistance ?

 

Nous nous jugeons. Nous nous culpabilisons.

« Tu n’as encore rien fait. »
« Tu ne tiendras jamais tes engagements. »
« Tu n’es pas fiable. »

La culpabilité s’installe, souvent en silence. Elle devient un bruit de fond. Une tension diffuse. Et elle épuise. Elle éloigne encore plus de l’action.

Mais la culpabilité ne fait pas avancer. Elle fige. Elle enferme dans une boucle où l’inaction devient la preuve de notre supposée défaillance.

Et si, au lieu de nous accuser de ne pas agir, on commençait par se poser une question simple :
Qu’est-ce que cette résistance essaie de me dire ?


Une boussole, pas une condamnation

Dire « je procrastine », c’est souvent une autre manière de dire :
« Je ne vois pas en quoi cela a du sens pour moi. » ou

« Je ne vois pas encore en quoi cela a du sens pour moi. »

Et si c’était cela, le vrai point de départ ?
Non pas lutter contre la procrastination à coups de to-do lists ou de techniques de productivité,
mais s’arrêter un instant pour écouter ce qu’elle signale.

Ce n’est qu’en reconnectant nos actions au cœur de ce qui nous anime vraiment que l’élan peut renaître. Non pas comme une injonction extérieure, mais comme un mouvement naturel.


Et si la prochaine fois que vous procrastinez,

vous remplaciez la question « pourquoi je n’y arrive pas ? »
par « qu’est ce qui est vraiment important pour moi?” ou “en quoi est-ce vraiment important pour moi ? »

La réponse pourrait tout changer.

 


Pourquoi envisager un coaching personnalisé ?

La procrastination est souvent le reflet :

  • d’un désalignement entre tes actions et tes valeurs profondes.
  • d’un perfectionnisme ou syndrome de l’imposteur qui finissent par t’éloigner de ce qui t’inspire

En tant que profession libérale, dirigeant ou entrepreneur, il est essentiel d’optimiser ton temps et ton énergie pour atteindre tes objectifs.

Un coaching peut t’aider à :

  • Identifier ce qui te bloque ou te disperse.
  • Te reconnecter à tes motivations profondes.
  • Mettre en place des stratégies concrètes pour agir efficacement.

💡 Envie d’agir maintenant ? Contacte-moi. Ensemble, nous construirons des solutions adaptées à ton profil et tes ambitions.

Procrastination des professions libérales ou entrepreneurs : causes et solutions.

Procrastination des professions libérales ou entrepreneurs : causes et solutions.

La procrastination est un mot que l’on associe souvent à la paresse ou au manque de discipline. Pourtant, pour les dirigeants, entrepreneurs et professions libérales, elle prend des formes plus complexes. Ce n’est pas toujours un simple « je repousse mes tâches ».

La première chose essentielle à comprendre est que la procrastination n’est pas le problème en soi.

C’est un symptôme.

Un signal d’alarme qui révèle un déséquilibre dans la gestion de tes priorités, de ton énergie ou de tes émotions.

Dans cet article, tu découvriras :

  • Les deux types de procrastination dont l’un est clairement méconnu.
  • Les causes profondes de la procrastination.
  • Des solutions concrètes pour reprendre le contrôle et aligner tes actions sur ce qui compte vraiment.

Pourquoi les entrepreneurs ou les professions libérales procrastinent-ils ?

Contrairement aux idées reçues, la procrastination touche tout le monde et surtout ne se résume pas à un manque d’organisation.

Comme l’explique Timothy Pychyl, spécialiste de la procrastination, c’est avant tout une réponse émotionnelle. Nous procrastinons pour éviter une tâche qui suscite un inconfort immédiat : peur de l’échec, surcharge mentale, incertitude, manque d’intérêt, pression trop élevée…

Chez les entrepreneurs et les dirigeants, ce comportement peut être amplifié par des responsabilités élevées, une pression constante pour performer, et des attentes extérieures.

Mais procrastiner, c’est surtout fuir un problème sous-jacent.

Maintenant que nous avons vu pourquoi la procrastination peut survenir, voyons les deux formes qu’elle prend.

Les 2 types de procrastination

1. Le procrastinateur passif 

Si tu repousses systématiquement les tâches importantes, manque d’énergie ou te sens bloqué(e) sans savoir pourquoi, tu corresponds à ce profil.

Causes principales :

  • Manque d’alignement :
    Les tâches que tu repousses ne résonnent pas avec tes valeurs profondes ou tes priorités. Elles semblent inutiles, déconnectées de ce qui te motive réellement.
  • Perfectionnisme paralysant :
    Comme le décrit Brené Brown, le perfectionnisme est une armure pour éviter la critique ou l’échec. En te fixant des standards trop élevés, tu te mets une pression insoutenable. Résultat : tu bloques à l’idée de ne pas être « assez bon ».
  • Syndrome de l’imposteur :
    Le syndrome de l’imposteur repose sur 3 problématiques : le perfectionnisme (dont je viens de parler) mais aussi de la comparaison avec d’autres et de l’attente de la validation de la part des autres. Je me compare avec d’autres dont j’ai l’impression qu’ils sont meilleurs que moi. Je ne sais pas si mon travail est un travail de qualité tant que l’autre ne l’a pas « validé » ou pour le moins fait un feedback. Se confronter à une tâche qui me fait me sentir moins bien ou peu efficaces n’est pas du tout agréable et tant que je ressens cela je vais procrastiner pour éviter de le ressentir.

Conséquence : Tu fuis ou restes figé(e), ce qui alimente un cercle vicieux de frustration et de culpabilité.

J’ai accompagné M. psychologue et coach.

M. m’a sollicitée car cela faisait 8 mois qu’elle procrastinait. Pourtant M. aimait beaucoup son travail et avait été très inspiré au point de créer un programme d’accompagnement spécifique à la problématique « phare » qu’elle accompagne et écrire un livre sur le sujet.

Avec M. nous avons travaillé sur les différents axes évoqués ci-dessus. La comparaison avec d’autres coachs avait créé chez elle des croyances limitantes et dévalorisantes à son égard. Elle avait basé l’évaluation de la qualité de son travail devant des collectifs sur des indicateurs qui ne dépendaient pas d’elle (ils dépendaient de la validation des autres), ce qui était très anxiogène et contribuait à une dévalorisation de soi. Enfin elle se mettait des enjeux extrement élevés en termes de résultat (perfectionnisme) ce qui avait fini par l’éloigner du désir d’accompagner des personnes tellement la pression était de venue forte.

En seulement quelques séances et en travaillant sur tous ces aspects, M. est sortie de la procrastination. Non seulement elle a relancé ses activités mais elle en a créé de nouvelles. Enfin, nous avons aussi levé des blocages qu’elle avait ce qui lui a permis d’avoir une vision claire de là où elle voulait aller et c’est à partir de ce momet là que nous avons commencé à travailler sa stratégie pour y parvenir.

2. Le procrastinateur actif 

Ce type de procrastination est beaucoup plus subtil.

Si tu te reconnais ici, tu es constamment occupé(e), tu jongles entre mille projets et tu te dis : « Je ne procrastine pas, je suis ultra-productif(ve) ! ».

Les signes :

  • Tu abandonnes régulièrement des projets pour suivre de nouvelles idées.
  • Le « syndrome de l’objet brillant » te pousse à explorer chaque opportunité, même si elle n’est pas prioritaire.

Cause principale :
Un manque de clarté sur tes véritables motivations. Tu te laisses guider par des tendances ou ce que tu « devrais » faire, au lieu de te concentrer sur ce qui a du sens pour toi.

Une peur profonde comme la peur de ne pas réussir qui te pousse à attrapper et à poursuivre la stratégie qui te semble être LA stratégie à suivre pour réussir. Cependant, la peur étant tellement enraciné que si tu ne perçois pas de résultat rapidement tu te dis que ce n’était pas la bonne stratégie et tu en poursuis une autre.

Comment surmonter la procrastination ?

La procrastination n’est pas une fatalité. Elle est une invitation à l’introspection.

Voici comment en faire une opportunité pour mieux avancer :

1. Identifie tes blocages

Pose-toi ces questions :

  • Pourquoi cette tâche me semble-t-elle difficile ou repoussante ? Concrêtement quel est le contenu de mon esprit au moment où je ressens cela?
  • Quelles peurs ou croyances limitantes m’empêchent d’avancer ?
  • Suis-je influencé(e) par les attentes des autres plutôt que mes propres aspirations ?
  • Est ce que j’ai une vision claire de ce qui m’inspire moi? et pas ce que les autres où la société attends de moi?

2.Clarifie tes priorités

Nous avons tous en nous un systeme de valeurs c’est à dire des priorités internes. La plupart des personnes n’en ont pas vraiment conscience, or c’est à cause de ce manque de connaissance sur soi que la procrastination peut émerger. Si je suis les injonctions d’autres personnes, les « il faut » mais que je ne suis pas profondément inspiré par cela , je vais manquer de motivation.

Clarifier son système de valeurs est donc une étape essentielle. La beauté de notre système de valeurs internes, c’est que notre vie nous montre déjà ce qui est important, la question c’est de savoir regarder.

J’ai accompagné S. un entrepreneur. Lorsque S est arrivé, il était perdu dans le sens qu’il voulait donner à sa vie et clairement il procrastinait. La première étape de l’accompagnement a donc été de clarifier son identité au travers de son systeme de valeurs. Et comme je le disais , notre vie démontre déjà ce qui est important pour nous. J’ai donc creusé avec S. et nous avons vu que S. consacrait une partie de son temps à jouer à des jeux vidéos de foot. Mais ce qui l’intéressait ce n’était pas le foot, mais le « mercato ». Puis je l’ai interrogé sur son environnement, S. Aime les fauteuils de designer, mais là encore, ce n’est pas pour l’ergonomie, ni l’art, ni la déco mais surtout car il sait qu’ils prennent de la valeur avec les années et qu’il va pouvoir les revendre à un meilleur prix ou au pire au prix d’achat. Assez rapidement, nous avons vu que S. est un investisseur.

A partir du moment où cela s’est clarifié, S. a complètement endossé et assumé ses valeurs. Son entreprise qui était « balbutiante » au début du coaching a pris un essort considérable en seulement quelques mois. Il a su investir plusieurs nouveaux projets d’envergure différente et s’entourer d’une équipe de partenaires de confiance. Fini la procrastination.

3. Réduis la pression du perfectionnisme et du syndrome de l’imposteur

Travaille sur les 3 pilliers dont j’ai parlé :

  • attente de validation des autres
  • comparaison
  • perfectionnisme ou attentes extrêmement élevées

4. Reconnecte-toi à tes valeurs profondes

Assure-toi que tes actions sont alignées avec ce qui te tient à cœur. Comme l’ont démontré Deci et Ryan dans leur théorie de l’autodétermination, les motivations intrinsèques – celles qui viennent de toi – sont les plus puissantes.

Les travaux du Dr John Demartini vont également aussi dans ce sens.


FAQ : Réponses aux questions fréquentes

1. Pourquoi les professions libérales, entrepreneurs ou dirigeants procrastinent-ils ?
Parce qu’ils ont un manque de connaissances de leurs valeurs profondes ou parce qu’ils sont soumis à une pression constante pour performer. Cela peut générer un perfectionnisme paralysant ou une dispersion due au manque de clarté sur leurs priorités.

2. Comment différencier la procrastination active et passive ?

  • Passive : Tu repousses les tâches et restes bloqué(e).
  • Active : Tu es occupé(e) mais dispersé(e), en sautant d’une idée à l’autre.

3. Un coach peut-il m’aider à surmonter la procrastination ?
Absolument. Un coach t’aide à identifier tes blocages, clarifier tes objectifs et mettre en place des stratégies concrètes adaptées à toi.


Pourquoi envisager un coaching personnalisé ?

La procrastination est souvent le reflet :

  • d’un désalignement entre tes actions et tes valeurs profondes.
  • d’un perfectionnisme ou syndrome de l’imposteur qui finissent par t’éloigner de ce qui t’inspire

En tant que profession libérale, dirigeant ou entrepreneur, il est essentiel d’optimiser ton temps et ton énergie pour atteindre tes objectifs.

Un coaching peut t’aider à :

  • Identifier ce qui te bloque ou te disperse.
  • Te reconnecter à tes motivations profondes.
  • Mettre en place des stratégies concrètes pour agir efficacement.

💡 Envie d’agir maintenant ? Contacte-moi. Ensemble, nous construirons des solutions adaptées à ton profil et tes ambitions.

Bonheur et réussite : Comment redéfinir vos priorités pour une vie alignée ?

Bonheur et réussite : Comment redéfinir vos priorités pour une vie alignée ?

En tant que dirigeant, entrepreneur ou professionnel libéral, avez-vous déjà ressenti un vide malgré vos réussites ? Peut-être avez-vous coché toutes les cases du succès, mais le sentiment d’accomplissement vous échappe encore.

J’ai rédigé un article complet sur Substack sur ce sujet. Je vous en propose ici un résumé qui présente pourquoi bonheur et réussite sont souvent mal compris et comment une approche de coaching axée sur vos valeurs profondes peut transformer votre vie.

Le bonheur : un équilibre entre toutes les émotions

Pourquoi chercher un bonheur parfait est une illusion

Le bonheur est souvent perçu comme un état permanent de joie ou de satisfaction. Pourtant, cette vision est irréaliste. Selon le Dr John Demartini, chercher le « positif » tout en évitant le « négatif » mène à la déception. En coaching, nous travaillons à accepter la dualité des émotions pour cultiver un véritable équilibre émotionnel.

La réussite : une définition à personnaliser

Qu’est-ce que la réussite pour vous ?

La société nous impose des marqueurs de réussite comme l’argent, le statut social ou les biens matériels. Pourtant, une réussite dictée par ces critères externes conduit souvent à un sentiment de vide. Pour les dirigeants, entrepreneurs et professions libérales, redéfinir la réussite en fonction de leurs propres valeurs est un premier pas essentiel.

L’importance de l’alignement avec vos valeurs

Selon le Dr John Demartini, identifier vos valeurs intrinsèques et aligner vos actions avec elles est la clé d’une réussite authentique. Cela signifie dépasser les attentes sociétales pour construire une vie alignée avec ce qui compte vraiment pour vous.

L’argent et son impact limité sur le bonheur

L’étude de Kahneman et Deaton : le seuil de satisfaction

L’argent contribue au bonheur, mais seulement jusqu’à un certain point. L’étude de Daniel Kahneman et Angus Deaton montre qu’aux États-Unis, un revenu annuel de 75 000 dollars suffit pour répondre aux besoins fondamentaux. Au-delà, l’argent n’a qu’un impact marginal sur le bien-être.

Pourquoi l’argent ne garantit pas le bonheur durable

Nos biais cognitifs, comme le « biais de l’arrivée » décrit par Tal Ben-Shahar, nous font croire qu’un objectif financier ou matériel apportera un bonheur durable. Pourtant, une fois atteint, cet objectif ne comble pas le vide émotionnel qu’on imaginait.

Les biais cognitifs : ennemis de la satisfaction durable

Surestimer l’impact émotionnel des réussites

Le chercheur Dan Gilbert explique que nous surestimons l’impact des événements futurs, qu’ils soient positifs ou négatifs. Cela explique pourquoi atteindre un objectif ne suffit souvent pas à générer un bonheur durable.

Le piège de la quête du « toujours plus »

Même des dirigeants ou entrepreneurs ayant atteint des jalons financiers significatifs peuvent ressentir un vide. Ce piège de la quête sans fin repose sur une méconnaissance de nos vrais besoins et une comparaison constante avec les autres.

Construire une réussite alignée : une approche en trois étapes

1. Clarifiez vos valeurs profondes

Identifiez ce qui compte vraiment pour vous en observant où vous investissez votre temps, énergie et argent. Vos priorités révèlent vos valeurs intrinsèques, essentielles pour guider vos décisions.

2. Établissez des objectifs alignés

Une réussite alignée sur vos valeurs génère une satisfaction durable. Par exemple, si l’apprentissage est une priorité pour vous, poursuivez des objectifs éducatifs au lieu de viser des marqueurs externes comme le statut.

3. Acceptez la dualité de la vie

Il n’y a pas de succès sans échec, pas de gain sans perte. En embrassant cette dualité, vous avancez avec sérénité, en valorisant les leçons des défis rencontrés.

Coaching pour une vie alignée : passez à l’action

Vous rêvez d’une vie alignée avec vos aspirations profondes, qui va au-delà des attentes des autres ? En tant que coach, j’accompagne dirigeants, entrepreneurs et professions libérales à surmonter leurs blocages, clarifier leurs priorités et construire une vie professionnelle et personnelle qui résonne avec leurs valeurs.

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Le paradoxe du perfectionniste

Le paradoxe du perfectionniste

Perfectionniste? Tu as sûrement ressenti cette soif de maîtrise.

Ce désir d’avoir une connaissance exhaustive et des compétences affûtées jusqu’à la précision « chirurgicale ».

Mais il y a un hic : les défis, tu sais ces situations où les connaissances manquent et où tes compétences sont mises à l’épreuve, te provoquent un inconfort intense.

Pourquoi ?

Parce qu’ils pointent du doigt ces zones où tu n’as pas encore atteint la maîtrise parfaite, et cela dérange.

La connaissance isolée = Théorie

 

Quand tu poursuis la connaissance pour elle-même, sans jamais la mettre à l’épreuve, elle reste théorique.

Certes, tu accumules les informations et deviens une encyclopédie sur pattes, mais cette connaissance demeure passive et inexplorée. Les livres, les formations, les tutoriels : autant de ressources que tu consommes pour t’assurer de « tout savoir » avant même de te lancer.

Pourtant, sans défi ni mise en application, cette accumulation est incomplète. Elle manque de profondeur et ne se transforme jamais en compétence réelle.

 

La Compétence non-challengée : un potentiel inexploité

 

Les compétences seules, sans contexte, sans connaissances pour les structurer ni défis pour les aiguiser, ressemblent à un potentiel dormant.

Peut-être es-tu déjà très bon dans ton domaine : tu connais le « comment faire » et tu pourrais enchaîner les tâches mécaniquement. Mais il te manque la saveur de la découverte, cette étincelle qui vient de la confrontation avec l’inconnu.

Si tu es perfectionniste, tu pourrais ressentir une frustration immense à ce stade.

Car au fond, tu sais que tu pourrais faire plus, mais cette routine maîtrisée et non challengée te maintient dans une zone de confort qui, à la longue, peut devenir insupportable.

La quête de maîtrise : l’illusion d’un but final

 

Pourtant, en tant que perfectionniste, tu cherches ce degré de maîtrise où tu n’auras plus rien à prouver, ni à toi-même ni aux autres. Tu veux être certain de ne pas être pris au dépourvu par un manque de connaissance ou une faiblesse de compétence.

Mais voici le paradoxe : si tu atteins cet état de « zéro défaut », tu te condamnes à l’ennui. Quand tout est connu, tout est maîtrisé, il ne reste rien à découvrir. Sans l’inattendu, sans l’inconnu, le perfectionniste atteint une sorte de sommet désertique, où rien ne peut plus le stimuler.

 

Les Paradoxes

 

Et si l’essence même de ton épanouissement résidait dans ces paradoxes ?

Paradoxe #1 : Le challenge dévoile la connaissance

C’est en relevant des défis, en te confrontant à des zones d’ombre, que tu acquiers réellement des connaissances. Les grands découvreurs, les scientifiques, les artistes – tous ont osé affronter des défis où ils ne possédaient pas toutes les clés au départ. Ils se sont avancés dans l’inconnu et c’est ainsi qu’ils ont fait des découvertes cruciales. Sans ce mouvement vers l’inconnu, la connaissance reste en surface, sans profondeur ni texture.

Paradoxe #2 : L’application des connaissances développe la compétence

La connaissance seule ne suffit pas à atteindre la maîtrise. C’est en la mettant en pratique, en affrontant les défis de la réalité, que tu perfectionnes ta compétence. En appliquant ce que tu sais, tu te rends compte des ajustements nécessaires, des subtilités qui n’apparaissent que dans la pratique. Ce processus d’essai et d’erreur est ce qui fait d’une connaissance pure une compétence véritablement maîtrisée.

Paradoxe #3 : Les défis t’ouvrent la voie vers l’épanouissement

En tant que perfectionniste, tu pourrais être tenté d’éviter les défis pour ne pas risquer d’échouer. Mais ce sont ces défis que tu redoutes qui te conduisent à l’état de flow, ce moment magique où le temps semble s’arrêter, où tu es complètement absorbé dans ta tâche. C’est là, et seulement là, que tu atteins un véritable épanouissement, un état où tu te sens pleinement vivant, car tu repousses tes limites et explores ton potentiel.

Syndrome de l’imposteur et Perfectionnisme

Syndrome de l’imposteur et Perfectionnisme

Comprendre le Perfectionniste : Un Enjeu Clé pour Surmonter le Syndrome de l’Imposteur en Tant que Dirigeant et Entrepreneur

Le syndrome de l’imposteur est un phénomène bien connu chez les professionnels, notamment chez les dirigeants et entrepreneurs. Malgré leurs succès et accomplissements, beaucoup ressentent une forme d’insécurité, une peur d’être démasqués comme « imposteurs ».

En tant que coach professionnel pour dirigeants et entrepreneurs, j’accompagne de nombreux leaders qui font face à ce défi.

L’un des aspects les plus courants du syndrome de l’imposteur est ce que l’experte Valerie Young appelle le « perfectionniste ».

 

 

Le Perfectionniste : Une Menace Silencieuse pour les Dirigeants et Entrepreneurs

Dans le domaine du coaching professionnel, le perfectionnisme est un thème récurrent. Les dirigeants et entrepreneurs perfectionnistes ont tendance à fixer des standards extrêmement élevés, souvent impossibles à atteindre.

Ils pensent que chaque tâche, chaque projet, chaque décision doit être parfaite. Le moindre écart par rapport à ces attentes irréalistes est perçu comme un échec personnel. Ce schéma de pensée contribue à renforcer leur sentiment d’imposture.

Le perfectionniste est souvent en quête de validation extérieure, mais il n’arrive jamais à l’atteindre pleinement, car ses propres exigences sont disproportionnées.

Voici comment ce trait se manifeste  :

  • Procrastination : La peur de ne pas atteindre un résultat parfait pousse souvent le perfectionniste à repousser des décisions ou des actions importantes.
  • Surcharge de travail : Incapable de déléguer par crainte que les autres ne répondent pas à ses standards, il prend tout sur lui, ce qui mène à une surcharge de responsabilités.
  • Autocritique excessive : Même après des succès, le perfectionniste se concentre uniquement sur ce qui aurait pu être mieux, négligeant les aspects positifs de son travail.

 

 

L’Impact du Perfectionnisme sur les Entrepreneurs et Dirigeants

Le perfectionnisme peut être particulièrement nocif dans un environnement entrepreneurial. Il génère du stress, réduit la productivité et freine la prise de risques, pourtant essentielle pour l’innovation et la croissance d’une entreprise.

En tant que coach d’entrepreneurs, j’ai souvent constaté que ce besoin constant de perfection peut limiter la capacité d’un leader à prendre des décisions rapides, à déléguer efficacement, et même à célébrer les succès de son équipe.

 

 

Le coaching pour dirigeants et entrepreneurs peut jouer un rôle clé dans la gestion de ces traits perfectionnistes. Un accompagnement professionnel aide à identifier les schémas de pensée négatifs, à prendre conscience de leur impact et à les remplacer par des stratégies plus constructives. En tant que coach, mon objectif est de permettre aux dirigeants de se libérer des attentes irréalistes qu’ils s’imposent pour embrasser leur rôle avec plus de confiance et d’efficacité.

Si vous vous reconnaissez dans ce type de comportement, il est peut-être temps de chercher un accompagnement professionnel pour surmonter ces blocages. Un coaching personnalisé peut non seulement vous aider à dépasser ces tendances perfectionnistes, mais aussi à redéfinir votre succès sur des bases plus réalistes et gratifiantes. N’hésitez pas à me contacter pour que nous en échangions.